Sur le net, les voitures de luxe abandonnées de Dubaï font le buzz. Il y a de quoi: des voitures valant des centaines de milliers de francs qui prennent la poussière, c’est pour le moins étrange.
La faute à la crise économique de 2009
Il y a pourtant une explication à ce phénomène qui date de quelques années. Dubaï, qui était était la pierre angulaire de l’économie pétrolière et se distinguait par son marché immobilier des plus dynamiques. De nombreux très riches expatriés en ont profité pour flamber et ont acquis la crème de l’automobile, soit Ferrari, Porsche, Aston Martin et j’en passe. Mais qui un jour dit économie florissante, peut déchanter le lendemain: Dubaï aussi, comme d’autres Etats, a été rattrapée par la crise économique, et l’immobilier qui boostait sa croissance s’est effondré, au propre (parfois) et au figuré (souvent).
Des expatriés qui ont lâché leur caisse en se faisant la malle
C’est dans un contexte économique devenu pour le moins morose que des milliers d’expatriés, mais aussi des indigènes, sont contraints de tout quitter, vraisemblablement incités par les lois de Dubaï, qui sanctionnent pénalement le simple fait d’avoir une dette. Alors, dans cette fuite, le trajet jusqu’à l’aéroport est souvent le dernier parcours des bolides de ces « nouveaux pauvres », qui abandonnent ensuite leur monture – payée à crédit – dans un parking.
Ventes aux enchères
Si par hasard quelqu’un plaignait le contribuable de Dubaï (qui ne paie pas d’impôts), sachez que l’Etat n’est pas asphyxié par les frais d’enlèvement de ces véhicules. Et pour cause: ils sont vendus aux enchères. C’est clair qu’une Ferrari Enzo aux enchères, ça passe mieux qu’une Opel Astra des années 1990.
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Qui fait les ventes aux enchere